Les participants au deuxième colloque international sur cheikh Mohamed Bachir El Ibrahimi (1889-1965) ont mis l’accent, lundi, à Bordj Bou Arreridj, sur l’apport de cet éminent savant et écrivain à l’identité culturelle algérienne et ses dimensions arabo-musulmane.
Dans son allocution d’ouverture à l’université de Bordj Bou Arreridj baptisée au nom du cheikh, le responsable du colloque, Abdallah Bensafia, a affirmé que la deuxième édition de cette rencontre internationale intervient suite à l’étude des écrits d’El Ibrahimi, ce qui avait permis de se pencher sur la personnalité de cet écrivain et penseur à travers plusieurs axes comme “le style El Ibrahimi”, “les dimensions culturelles mondiales fondamentales de ses écrits” et “les approches de travail de l’Association des Oulémas musulmans algériens”.
Pour le recteur de l’université de Bordj Bou Arreridj, Abdelhak Boubetra, le colloque, consacré à la valorisation du patrimoine culturel et littéraire de cet éminent savant et écrivain, permet aux intervenants d’aborder les qualités scientifiques et littéraires du cheikh El Ibrahimi.
M.Boubetra a appelé à effectuer des recherches à caractère scientifique sur les ouvrages du cheikh et ne pas se limiter uniquement au volet littéraire de ses oeuvres.
Le colloque, organisé pendant deux jours sous le slogan “Le témoin culturel dans les textes de Mohammed Bachir El Ibrahimi: représentation et fonction”, abrité par la Faculté des lettres et des langues de l’université de Bordj Bou Arreridj, en présence du vice-président de l’Association des Oulémas musulmans algériens, cheikh Ahmed Dhrif, a accueilli des professeurs venus de 23 universités du pays, et d’autres chercheurs dans le domaine venus de pays arabes dont l’Egypte, l’Irak, la Palestine et la Tunisie.
Source APS