Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a affirmé, jeudi, que l’Algérie a enregistré une “progression positive” des indicateurs clés sur l’éducation pour l’année scolaire 2021-2022.
Intervenant par visioconférence à la 12e Conférence des ministres arabes de l’éducation organisée par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), le ministre a précisé que “l’Algérie enregistre une progression positive des indicateurs clés sur l’éducation, sachant que le nombre des élèves scolarisés pour les 3 cycles de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire) s’élève à près de 11 millions d’élèves encadrés par quelque 850.000 encadreurs entre personnels pédagogiques et administratifs répartis sur plus de 28.000 établissements éducatifs”.
Le taux des élèves ayant rejoint les bancs de l’école cette année est de 98,86%. 97% sont dans le cycle de l’enseignement obligatoire (entre 6 et 16 ans), a souligné le ministre.
Evoquant la stratégie de lutte contre la COVID-19 en milieu scolaire, M. Belabed a rappelé le protocole sanitaire adopté et les mesures pédagogiques entreprises à l’image de la réduction “remarquable” du nombre des élèves au sein du groupe pédagogique, le système d’enseignement par groupes, le téléenseignement, la suppression de l’examen de fin du cycle primaire, l’ajournement des examens du BEM et du baccalauréat à septembre 2020 et la vaccination des fonctionnaires du secteur.
Le ministre a relevé “l’élaboration d’un plan national multidimensionnel à propos du redoublement et du décrochage scolaire avec l’appui technique du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) en Algérie”. Il s’agit également, poursuit le ministre, “de la prise en charge des enfants aux besoins spécifiques”.
Pour les cours de rattrapage scolaire, le ministre a fait savoir que ce type d’enseignement avait “plusieurs formes en Algérie”, en fonction de la catégorie d’âge des élèves.
Il s’agit de l'”enseignement adapté” ciblant les élèves scolarisés en deuxième année primaire qui souffrent d’un retard ou de difficultés d’apprentissage mais aussi du traitement pédagogique consistant en une batterie de mesures pédagogiques élaborées par l’enseignant pour remédier aux difficultés scolaires des élèves”.
Il a également évoqué les examens de rattrapage organisés à la fin des 2e, 3e et 4e années primaires et en 1ère et 2ème années moyennes pour les élèves n’ayant pas obtenu une moyenne de passage à une classe supérieure mais aussi pour l’alphabétisation et l’enseignement pour adultes, pris en charge par l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement pour adultes (ONAEA) en plus de la formation à distance assurée par l’Office national de l’enseignement et de la formation à distance (ONEFD).
S’agissant de l’organisation en Palestine de cette session, le ministre a rappelé “le soutien indéfectible de l’Algérie à l’Etat de Palestine”, mettant en avant la position du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui avait affirmé que la “cause palestinienne demeure sacrée”, étant “une question primordiale et centrale”. Il s’est également dit fier de l’Organisation par la Palestine de la réunion des ministres arabes de l’Education en assurant la présidence de cette 12e session.
Pour sa part, le Chef du gouvernement palestinien, Mohamed Shtayyeh, a indiqué dans son allocution d’ouverture que l’enseignement en Palestine se voulait avant tout une stratégie devant assurer l’existence et la résistance sur cette terre, ajoutant que l’enfant palestinien a besoin du soutien arabe. Il a appelé à la production d’une connaissance dans le cadre de l’action arabe commune.
Source APS