L’Algérie a été élue par acclamation, lundi, à New York, à la vice-présidence de la Troisième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, y compris les questions des droits de l’homme.
Cette importante commission traite de questions aussi variées que celles relatives au développement social, la promotion de la femme, la protection des enfants, l’assistance aux réfugiés, la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la discrimination raciale et le droit à l’autodétermination.
La Commission examine, également, les questions liées à la jeunesse, la famille, le vieillissement, les personnes handicapées, la prévention du crime, la justice pénale ou encore le contrôle international des drogues.
Les travaux de cette commission sont traditionnellement sanctionnés par l’adoption de résolutions ou de décisions qui ont un impact majeur sur les questions liées au développement, à la promotion des droits de l’Homme et à l’assistance humanitaire.
Elles permettent aux Etats membres de prendre des engagements pour améliorer la coopération internationale sur ces questions et répondre de manière efficace aux besoins des populations les plus vulnérables.
Cette élection reflète assurément la confiance que les Etats membres éprouvent pour l’Algérie ainsi que pour ses capacités avérées à faire avancer le programme de travail de cette commission.
Elle témoigne également d’une reconnaissance de son rôle apprécié sur les questions humanitaires et celles liées au développement social du fait de sa propre expérience, de son modèle de développement et de son approche neutre et non-sélective des droits de l’homme.
L’élection de l’Algérie à la vice présidence de cette Commission intervient à un moment où celle-ci tient ses travaux dans un contexte marqué par la pandémie mondiale du COVID-19 qui a abouti à l’adoption de modalités exceptionnelles pour la tenue de cette session.
En sa qualité de vice président, l’Algérie s’attèlera à faire émerger le consensus entre les Etats membres sur les questions liées aux Droits de l’Homme qui traditionnellement entrainent une politisation des débats et des négociations tendues sur les projets de décisions.
C’est, à ce titre, que l’Algérie déploiera des efforts pour trouver des points de convergence et aboutir ainsi à des résolutions acceptables pour tous les Etats membres.
Source APS