Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a réitéré la volonté de l’Algérie de consolider la coopération avec tous les pays de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour resserrer l’interaction scientifique et l’échange des connaissances entre établissements académiques et de recherche, à travers le renforcement de l’échange des étudiants, l’octroi de bourses d’études et la communication entre tous les établissements d’enseignement.
Intervenant, en sa qualité de représentant du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors du 2e Sommet islamique sur la science et la technologie, tenus en visioconférence sous le thème “Science, technologie et innovation : ouvrir de nouveaux horizons”, Benziane a réitéré “la volonté de l’Algérie à consolider la coopération et à renforcer les partenariats avec tous les pays de l’OCI pour resserrer l’interaction scientifique et l’échange des connaissances entre établissements académiques et de recherche à travers le renforcement de l’échange des étudiants, l’octroi de bourses d’études et la communication entre tous les organismes d’enseignement et de recherche”.
Plaidant, dans ce sens, pour la mise en place de plateformes d’échange d’informations et pour l’homologation des diplômes et l’octroi des équivalences afin de faciliter la circulation des étudiants, des enseignants et des chercheurs entre les pays membres, le ministre a préconisé la consolidation de l’infrastructure des technologies d’information et de communication (TIC) et le perfectionnement des capacités des ressources humaines, dans le respect des principes de déontologie de la recherche scientifique.
L’Algérie aspire, à travers une telle coopération, à “contribuer à l’instauration d’écosystèmes nationaux et régionaux d’innovation, à l’élaboration d’une feuille de route pour le transfert de la technologie entre les pays membres et à la mise en place de mécanismes pour sa mise en oeuvre en collaboration avec le Secrétariat général et les partenaires internationaux”, a précisé M. Benziane.
Rappelant “l’attachement de l’Algérie, depuis son indépendance, à donner une dimension stratégique à ses relations avec tous les pays musulmans”, il a souligné “sa participation active au sein du pôle de coopération sud-sud, en accordant un intérêt particulier au développement humain, à la réflexion critique et à l’encouragement de la science, la technologie et l’innovation”.
Par ailleurs, il a estimé que les objectifs fixés par ce Sommet “sont à même de renforcer la place des sciences et de la technologie et de consacrer la coopération entre les Etats membres en vue de relever les défis et de proposer des solutions aux problématiques de nos sociétés dans des domaines stratégiques prioritaires, qui nécessitent des niveaux élevés d’expertise technique et de compétence”.
“Les enseignements à tirer de la pandémie Covid-19 sont nombreux, notamment l’impératif de s’appuyer sur les systèmes sanitaires nationaux et sur les compétences locales et de miser sur la formation dans les domaines médical et technologique pour faire face à l’avenir aux impacts des crises sanitaires”, a relevé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Il a fait savoir, dans ce contexte, que “l’Algérie œuvre pour le développement de l’industrie pharmaceutique dans ses différentes filières, en associant la recherche scientifique ainsi que le secteur industriel public et privé à l’effet de faire face aux situations sanitaires difficiles à l’avenir”.
Evoquant la nouvelle dynamique de la recherche scientifique adoptée par le pays à la faveur du lancement de programmes nationaux de recherche, dont la mise en œuvre sera parachevée en 2027, le ministre a expliqué et que ces programmes prennent en compte les domaines prioritaires, identifiés dans le plan d’action du Gouvernement en matière de sciences et de technologie, afin d’assurer la sécurité sanitaire, alimentaire et énergétique.
Il s’agit également, dira M. Benziane, de promouvoir la formation dans les domaines des mathématiques appliquées et de l’intelligence artificielle, de développer l’agriculture saharienne et l’utilisation des moyens de haute définition et de garantir l’accompagnement de tous les porteurs de projets à concrétiser leurs idées à travers la création d’un ministère chargé d’aider les jeunes et les étudiants à mettre en œuvre leurs projets et à monter leurs start-up.
L’Algérie oeuvre au développement des télécommunications à la faveur de lancement de satellites et à la mise en place d’une nouvelle dynamique de valorisation des résultats de la recherche scientifique, en adoptant des mécanismes offrant aux universités et centres de recherche algériens des possibilités de financement des projets de recherche à travers la création de projets communs avec des industriels et la sphère économique et l’encouragement de l’emergence de sociétés mixtes, a conclu M. Benziane.
Source APS