L’Algérie accueillera la 3e édition du Sommet africain de la sécurité cybernétique (ACSS) les 16 et 17 novembre sous le thème “Une Afrique digitalement sécurisée”, en présence de plus de 1.000 participants représentant plus de 60 pays, ont annoncé dimanche à Alger les organisateurs du sommet.
Fondateur et président du sommet, Mehdi Zakaria a indiqué, lors d’une conférence de presse, que ce rendez-vous continental, organisé en collaboration avec la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) et le Syndicat national du patronat citoyen du numérique (SNPC), vient affirmer “la place de l’Algérie comme leader africain en sécurité cybernétique”.
Les participants, ajoute M. Zakaria, sont des experts et des spécialiste dans la sécurité cybernétique et les TIC, outre des industriels, des éditeurs, des chercheurs et des chefs d’entreprise.
“Le sommet se veut une occasion pour la découverte des dernières avancées technologiques, l’échange des expériences, l’examen des opportunités de partenariat, le renforcement des échanges au sein de l’écosystème de la sécurité cybernétique en Afrique”, a précisé le responsable.
D’autres thèmes seront évoqués, à l’occasion, dont le renforcement des résolutions juridiques et de la coopération africaine, le leadership en matière de sécurité cybernétique et la protection des données personnelles.
Pour sa part, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli a mis en avant “l’importance majeure” que revêt l’évènement, rappelant que la sécurité cybernétique était “l’un des défis les plus importants que confrontent les entreprises” dans les différents secteurs d’activité.
Le sommet permettra de braquer la lumière sur “les innovations algériennes et africaines”, a-t-il fait savoir, ajoutant que le secteur est “un véritable levier de la croissance économique et de la capacité compétitive”.
Intervenant à l’occasion, le président du Syndicat national du patronat citoyen du numérique (SNPC), Souhil Guessoum a souligné l’importance de ce sommet, car, dit-t-il, la maitrise de la sécurité cybernétique était synonyme de “la protection des biens, des réalisations, de la souveraineté tout en amorçant le développement”.
Cet évènement continental verra “l’inauguration d’un village des start-up” pour la promotion des projets innovants en matière de sécurité cybernétique permettant aux entreprises des jeunes d’échanger les connaissances avec les partenaires participant au sommet, a expliqué M. Guessoum.
Source APS