L’Algérie abritera à partir de mardi la 18e session du Groupe de travail africain sur la réduction des risques de catastrophe, placée sous le thème “Des engagements à l’action – Renforcer l’action anticipative grâce à la mise en œuvre efficace du Programme d’alerte précoce multirisque et d’action rapide”, a indiqué le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire.
Cette session vise à évaluer, trois jours durant, les progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations de la précédente session, ainsi que les engagements pris et les priorités fixées dans la Déclaration de Nairobi et par la Commission de l’Union africaine en 2022, a précisé le ministère.
Lors de cette session abritée par l’Algérie, le Groupe de travail africain sur la réduction des risques de catastrophe s’attèlera à approfondir ses propres priorités, en mettant l’accent sur les actions anticipatives et le système d’alerte précoce multirisque et d’action rapide en Afrique.
Les participants à la session s’entendront sur la voie à suivre pour accélérer et mener à bien l’application du Programme d’action pour la mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe en Afrique par le truchement du Groupe de travail africain sur la réduction des risques de catastrophe.
Le Délégué national aux risques majeurs représentera le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire aux travaux de cette session, qui verra la participation de nombreux cadres internationaux et nationaux spécialisés dans le domaine de l’environnement et de la réduction des risques.
A la demande de la 2e Conférence ministérielle sur la réduction des risques de catastrophe en Afrique (avril 2010), le Groupe de travail africain sur la réduction des risques de catastrophe a été reconduit en 2011.
Il s’agit d’un mécanisme de coordination continentale essentiel qui apporte un soutien technique aux Etats membres, aux Communautés économiques régionales (CER), à la Commission de l’Union africaine, ainsi qu’à d’autres partenaires en faveur de la mise en œuvre de la Stratégie régionale africaine pour la réduction des risques de catastrophe.
Source APS