La Fondation de l’élite algérienne pour la diplomatie (FEAD) a organisé, lundi à Alger, une cérémonie en hommage à un groupe de moudjahidine, de moudjahidate et d’anciens diplomates, en reconnaissance de leur combat et leur riche parcours militant durant la Glorieuse guerre de libération dont l’Algérie célèbre le 68e anniversaire de son déclenchement.
Ont été honorés lors de cette cérémonie organisée à l’occasion du lancement officiel des activités de la Fondation, sous le parrainage du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, les moudjahidine et moudjahidate Khadidja Belghenbour, dite Farida, Hassiba Benyelles et Mohamed Salah Seddik, ainsi que les anciens diplomates Noureddine Djoudi et Noureddine Khandoudi.
“La Fondation de l’élite algérienne pour la diplomatie est une organisation de la société civile, créée à l’initiative d’un groupe de jeunes cadres en vue de dynamiser la diplomatie populaire”, a précisé la présidente de la Fondation, Randa Hamal dans un allocution prononcée en présence du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Bouchenak Khelladi Sidi Mohammed et des représentants de nombre de départements ministériels.
De son côté, l’ancien ambassadeur, Noureddine Djoudi a retracé des étapes phares de l’histoire de la diplomatie algérienne durant la guerre et après l’indépendance, ainsi que les positions constantes de l’Algérie en faveur des justes causes, à l’instar des questions sahraouie et palestinienne.
Pour sa part, Mme Khadidja Belghenbour, moudjahida connue dans la Wilaya II historique, est revenue sur certains aspects ayant marqué son combat aux côtés des révolutionnaires sur l’axe El-Milia-Sidi Maarouf jusqu’à Beni Haroun, se remémorant, par la même, les conditions de vie rudes et difficiles et les souffrances et sévices endurés par les Algériens dans les zones interdites.
Source APS