La production industrielle du secteur public national a connu une hausse de 0,4% sur un an au premier trimestre 2021, mettant un terme à cinq trimestres successifs de contraction, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
Cette amélioration est due principalement à un “net redressement” de la production du secteur des industries agroalimentaires et celui des ISMMEE (industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques), selon les données de l’ONS.
En effet, durant les trois premiers mois 2021, les industries agroalimentaires ont connu un redressement “remarquable” de +10,3%, tangible au niveau de toutes les activités du secteur. Ainsi, l’industrie du lait et la fabrication des produits alimentaires pour animaux se sont distinguées par des hausses respectives de 25,5 % et 25,7% alors que le travail de grains a marqué un relèvement de 1,3%.
Les ISMMEE ont enregistré un relèvement “appréciable” de 8,6% durant le premier trimestre 2021 par rapport à la même période de l’année précédente, grâce à l’augmentation de la production de plusieurs activités du secteur.
Il s’agit notamment de la fabrication des biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques qui a affiché une hausse de 14%, la fabrication des biens d’équipement mécanique (+17,3%) et la sidérurgie et transformation de la fonte et acier (+28,7%).
Toutefois, le secteur des ISMEEE a enregistré des baisses qui ont touché, essentiellement, les branches de fabrication des biens de consommation électriques (-83,6%) et celle des biens d’équipement électriques (-8,1%).
Le secteur des matériaux de constructions a, pour sa part, contribué à l’amélioration de la production industrielle, avec une hausse de 2,5% durant les trois premiers mois de 2021, à la faveur des augmentations de la production des branches des liants hydrauliques (+2,1%), la fabrication des autres produits en ciment (21,5%), l’industrie du verre (+3,8%), et ce, en dépit de la baisse de l’activité de fabrication des matériaux de construction et produits rouges (-7,1%).
Le secteur de l’énergie s’est caractérisé par une stagnation au premier trimestre de l’année en cours, a noté l’ONS.
Quant aux hydrocarbures, la production a reculé de 2,0%, de moindre ampleur que celles observées aux quatre trimestres de l’année précédente. Ce repli s’explique essentiellement par une baisse de 6,5% de la branche Pétrole brut et gaz naturel, malgré la croissance de la production dans les branches Liquéfaction du gaz naturel (16,2%) et Raffinage du pétrole brut (+1,0%).
Par ailleurs, l’Office a relevé des baisses de la production qui ont caractérisé les secteurs des mines et carrières (-4,5%), les industries chimiques (-3,3%), les textiles (-14,2%), l’industrie des cuirs et chaussures (-13,2%), celle des bois, liège et papier (-6,2%) et enfin les industries divers avec -20,5%.
En 2020, la production industrielle du secteur public a reculé de 8,0 % contre une hausse de 2,7% en 2019.
Source APS