Vingt-six (26) troupes artistiques animent la 11ème édition du festival national des musique et chanson amazighes, dont le coup d’envoi a été donné jeudi après-midi à Tamanrasset par le secrétaire d’Etat chargé de la production culturelle, Salim Dada.
Intervenant en ouverture de la manifestation culturelle, M. Dada a indiqué que la richesse et la diversité culturelle de l’Algérie est source de fierté, ce qui implique la préservation du patrimoine matériel et immatériel que recèle pays, à l’instar de la danse de la Sbeiba (Djanet) , la danse de Djakmi et l’art de l’Imzad (Tamanrasset).
Organisé dans le cadre de la célébration de la semaine culturelle de Yennayer (Nouvel An amazigh), ce rendez-vous culturel, dont les activités se tiennent à la maison de la culture et au niveau de la place du 1er Novembre à Tamanrasset, regroupe différents genres lyriques amazighs, dont les variantes targuie, chaouie, mozabite, et kabyle, en plus d’une dizaine troupes folkloriques et populaires, qui auront à se produire devant un jury, ont indiqué les organisateurs.
Le programme du festival prévoit deux volets de compétition, un concours entre les troupes en lice et un autre d’interprétation instrumentale individuelle, et ce en présence des représentants de l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), sponsor du festival, qui s’s’emploiera à accompagner les troupes participantes, a indiqué le commissaire du festival, Mouloud Fertoune.
Cette manifestation culturelle nationale (9-12 janvier) permettra au public d’apprécier des morceaux musicaux du patrimoine ancestral targui de Tindi et d’Imzad ainsi que des soirées artistiques.
Pour le commissaire du festival, la région recèle de belles voix artistiques en quête de prise en charge et d’accompagnement, et que l’ouverture d’une annexe de l’Institut national supérieur de musique contribuera à assurer la pérennité de ce legs amazigh ancestral, dont la notoriété a traversé les frontières du pays grâce à une troupe locale découverte lors de précédentes éditions.
Le même responsable a mis aussi en avant la valorisation du patrimoine musical et lyrique d’expression amazighe, à la faveur d’un recensement et inventaire de ce legs pour faire l’objet d’études et de recherches académiques à même de permettre la mise en place d’incubateurs pour la réhabilitation de cet art authentique.
Source APS