L’engagement de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour renforcer le Dialogue Nord Sud à même de faire face aux défis communs dans un cadre inclusif, compréhensif et responsable a été réitéré, lors du 23e Forum de Lisbonne sur le renforcement du Dialogue Nord Sud, durant lequel l’Algérie a été représentée par le directeur de la Coopération avec l’Union européenne et les institutions européennes au ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani.
Le Forum de Lisbonne, tenu, il y a deux jours, à Lisbonne sous le thème: “interconnecter les personnes, gérer les migrations, prévenir le populisme, construire des sociétés inclusives et renforcer le dialogue Nord Sud”, a coïncidé avec l’approbation à l’unanimité par le Conseil des ministres du Conseil de l’Europe de la demande d’adhésion de l’Algérie à son organe.
M. Mokrani a saisi cette opportunité pour réitérer l’engagement de l’Algérie à “ne ménager aucun effort pour apporter une contribution pleine, effective et constructive au renforcement du Dialogue Nord Sud”.
Après avoir dressé le constat d’une situation “alarmante” qui trouve son explication partiellement ou dans sa globalité dans “les ignorances, les préjugés, les peurs réciproques, accentués par les images tragiques de l’actualité, véhiculées par les médias et entretenu par la précarité sociale”, le diplomate algérien a estimé que “c’est la raison pour laquelle le Nord et le Sud devraient £uvrer de concert pour trouver s’entendre sur des éléments de langage et les moyens nécessaires pour faire face aux défis
communs afin de faire prévaloir un agenda positif dans le cadre d’un Dialogue inclusif, compréhensif, responsable et respectueux de l’éthique, des valeurs humaines et des intérêts mutuels”.
Pour M. Mokrani, le Dialogue Nord-Sud “revêt un intérêt capital pour l’avenir de nos peuples et répond à une impérieuse nécessité qui vise à avancer un agenda commun basé sur l’éthique et les idéaux de la paix, de l’équité, du vivre ensemble, de la stabilité, du développement, de la démocratie et des droits de l’homme”.
Il a dans ce sens, souligné l’importance du dialogue pour se mettre d’accord sur les questions et enjeux d’intérêt commun, pour une meilleure appréhension des défis collectifs au service de la stabilité et de la prospérité partagée de notre voisinage.
“L’objectif étant de faire face aux défis communs par des efforts collectifs Nord-Sud en apportant des réponses concertées communes, en vue de construire des sociétés inclusives et interdépendantes. Il s’agit d’encourager la solidarité, de promouvoir l’interdépendance et un partenariat gagnant-gagnant entre le Nord et le Sud”, a-t-il indiqué.
Ainsi, pour M. Mokrani, “le Dialogue Nord-Sud ne devrait pas se limiter uniquement au Dialogue entre les Gouvernements, mais ses acteurs devraient être élargis à toutes les parties prenantes, en impliquant la société civile sous toutes ses formes (associations, fondations, réseaux ), les citoyens, particulièrement les jeunes et les femmes qui doivent voir leur rôle consolidé dans la société, les représentants et élus des peuples (parlementaires, maires), les autorités régionales et locales, les universitaires et les opérateurs du Monde économique”.
De même, le Dialogue, a-t-il ajouté “devrait être transversal, participatif, inclusif et compréhensif de tous les domaines d’intérêt commun entre le Nord et le Sud. Il devrait être solidement ancré et façonné par l’éthique, le sens de justice et d’équité, et la solidarité à la hauteur des aspirations des peuples”.Promouvoir les “mesures de confiance” Nord-SudDans le cadre de la lutte contre l’extrémisme et la radicalisation et parvenir à un consensus autour d’un Agenda positif Nord-Sud, M. Mokrani a estimé impératif de “promouvoir les mesures de confiance à travers la circulation des idées, des personnes et des biens dans le cadre d’une relation fondée sur le respect mutuel, la richesses de la diversité, la solidarité et l’équilibre des intérêts”.
“Nous devrions favoriser la circulation des idées, promouvoir la communication et l’échange d’informations et la connaissance mutuelle entre nos citoyens”, a-t-il soutenu.
Dans ce contexte, selon M. Mokrani, les médias occupent et jouent un rôle fondamental en tant qu’outils devant véhiculer les idées positives de rapprochement et de convivialité, soulignant également leur rôle dans la déradicalisation et la lutte contre les dérives portées par certains courants négatifs de pensé qui constituent le terreau du terrorisme et du crime organisé transfrontalier.
“Il s’avère indispensable de comprendre les points de vue divergents et de les faire connaître pour dépasser et éliminer les stéréotypes. Il est aussi primordial de valoriser les héritages culturels communs, marginalisés ou oubliés et de soutenir également le dialogue des religions. Se connaître mutuellement est essentiel pour favoriser un dialogue ouvert, franc et constructif entre les peuples du Nord et ceux du Sud”, a ajouté le responsable.
En matière d’enrichissement cuturel et éducatif, M. Mokrani a jugé “crucial” l’apprentissage des langues pou permettre à tout un chacun de communiquer et de comprendre l’autre, et d’accéder à la culture des autres sociétés, et en promouvant les échanges entre universitaires, permettrait le partage des connaissances et du savoir faire en introduisant des enseignements de sensibilisation autour des dimensions historique et culturelle des pays des deux rives de la Méditerranée, en vue de promouvoir les idéaux de la paix et du vivre ensemble.
Dans le secteur économique, M. Mokrani a plaidé pour la poursuite du rapprochement économique à travers le renforcement des capacités, le développement des PME, le transfert de technologie et la promotion des écosystèmes de partenariat en vue d’une intégration réussie de la dimension Nord Sud dans la mondialisation et la globalisation des échanges.
“Il est indiqué de promouvoir la mobilité à travers les échanges de jeunes, le tourisme, les voyages d’études, l’apprentissage des langues passe par la promotion d’une autre vision des questions migratoires dans les relations Nord-Sud”, a-t-il enchainé.
M. Mokrani a également évoqué la question de la migration, pour laquelle l’Algérie “plaide en faveur d’une approche globale qui concilie les dimensions de sécurité de lutte contre les réseaux criminels de passeurs, de coopération au développement pour soustraire les causes profondes du phénomène avec les pays d’origine, de transit et d’établissement, et le respect de la dignité humaine et du droit international y afférent.A ce titre, il est recommandé que les pays du Nord considèrent la migration comme une opportunité et non pas une menace dans le cadre d’un deal fondé sur cette approche holistique de vivre ensemble et de partage des contraintes et des avantages dans le cadre d’une solidarité agissante.
M. Mokrani a saisi cette opportunité pour réitérer l’engagement de l’Algérie à “ne ménager aucun effort pour apporter une contribution pleine, effective et constructive au renforcement du Dialogue Nord Sud”.
Après avoir dressé le constat d’une situation “alarmante” qui trouve son explication partiellement ou dans sa globalité dans “les ignorances, les préjugés, les peurs réciproques, accentués par les images tragiques de l’actualité, véhiculées par les médias et entretenu par la précarité sociale”, le diplomate algérien a estimé que “c’est la raison pour laquelle le Nord et le Sud devraient £uvrer de concert pour trouver s’entendre sur des éléments de langage et les moyens nécessaires pour faire face aux défis
communs afin de faire prévaloir un agenda positif dans le cadre d’un Dialogue inclusif, compréhensif, responsable et respectueux de l’éthique, des valeurs humaines et des intérêts mutuels”.
Pour M. Mokrani, le Dialogue Nord-Sud “revêt un intérêt capital pour l’avenir de nos peuples et répond à une impérieuse nécessité qui vise à avancer un agenda commun basé sur l’éthique et les idéaux de la paix, de l’équité, du vivre ensemble, de la stabilité, du développement, de la démocratie et des droits de l’homme”.
Il a dans ce sens, souligné l’importance du dialogue pour se mettre d’accord sur les questions et enjeux d’intérêt commun, pour une meilleure appréhension des défis collectifs au service de la stabilité et de la prospérité partagée de notre voisinage.
“L’objectif étant de faire face aux défis communs par des efforts collectifs Nord-Sud en apportant des réponses concertées communes, en vue de construire des sociétés inclusives et interdépendantes. Il s’agit d’encourager la solidarité, de promouvoir l’interdépendance et un partenariat gagnant-gagnant entre le Nord et le Sud”, a-t-il indiqué.
Ainsi, pour M. Mokrani, “le Dialogue Nord-Sud ne devrait pas se limiter uniquement au Dialogue entre les Gouvernements, mais ses acteurs devraient être élargis à toutes les parties prenantes, en impliquant la société civile sous toutes ses formes (associations, fondations, réseaux ), les citoyens, particulièrement les jeunes et les femmes qui doivent voir leur rôle consolidé dans la société, les représentants et élus des peuples (parlementaires, maires), les autorités régionales et locales, les universitaires et les opérateurs du Monde économique”.
De même, le Dialogue, a-t-il ajouté “devrait être transversal, participatif, inclusif et compréhensif de tous les domaines d’intérêt commun entre le Nord et le Sud. Il devrait être solidement ancré et façonné par l’éthique, le sens de justice et d’équité, et la solidarité à la hauteur des aspirations des peuples”.Promouvoir les “mesures de confiance” Nord-SudDans le cadre de la lutte contre l’extrémisme et la radicalisation et parvenir à un consensus autour d’un Agenda positif Nord-Sud, M. Mokrani a estimé impératif de “promouvoir les mesures de confiance à travers la circulation des idées, des personnes et des biens dans le cadre d’une relation fondée sur le respect mutuel, la richesses de la diversité, la solidarité et l’équilibre des intérêts”.
“Nous devrions favoriser la circulation des idées, promouvoir la communication et l’échange d’informations et la connaissance mutuelle entre nos citoyens”, a-t-il soutenu.
Dans ce contexte, selon M. Mokrani, les médias occupent et jouent un rôle fondamental en tant qu’outils devant véhiculer les idées positives de rapprochement et de convivialité, soulignant également leur rôle dans la déradicalisation et la lutte contre les dérives portées par certains courants négatifs de pensé qui constituent le terreau du terrorisme et du crime organisé transfrontalier.
“Il s’avère indispensable de comprendre les points de vue divergents et de les faire connaître pour dépasser et éliminer les stéréotypes. Il est aussi primordial de valoriser les héritages culturels communs, marginalisés ou oubliés et de soutenir également le dialogue des religions. Se connaître mutuellement est essentiel pour favoriser un dialogue ouvert, franc et constructif entre les peuples du Nord et ceux du Sud”, a ajouté le responsable.
En matière d’enrichissement cuturel et éducatif, M. Mokrani a jugé “crucial” l’apprentissage des langues pou permettre à tout un chacun de communiquer et de comprendre l’autre, et d’accéder à la culture des autres sociétés, et en promouvant les échanges entre universitaires, permettrait le partage des connaissances et du savoir faire en introduisant des enseignements de sensibilisation autour des dimensions historique et culturelle des pays des deux rives de la Méditerranée, en vue de promouvoir les idéaux de la paix et du vivre ensemble.
Dans le secteur économique, M. Mokrani a plaidé pour la poursuite du rapprochement économique à travers le renforcement des capacités, le développement des PME, le transfert de technologie et la promotion des écosystèmes de partenariat en vue d’une intégration réussie de la dimension Nord Sud dans la mondialisation et la globalisation des échanges.
“Il est indiqué de promouvoir la mobilité à travers les échanges de jeunes, le tourisme, les voyages d’études, l’apprentissage des langues passe par la promotion d’une autre vision des questions migratoires dans les relations Nord-Sud”, a-t-il enchainé.
M. Mokrani a également évoqué la question de la migration, pour laquelle l’Algérie “plaide en faveur d’une approche globale qui concilie les dimensions de sécurité de lutte contre les réseaux criminels de passeurs, de coopération au développement pour soustraire les causes profondes du phénomène avec les pays d’origine, de transit et d’établissement, et le respect de la dignité humaine et du droit international y afférent.A ce titre, il est recommandé que les pays du Nord considèrent la migration comme une opportunité et non pas une menace dans le cadre d’un deal fondé sur cette approche holistique de vivre ensemble et de partage des contraintes et des avantages dans le cadre d’une solidarité agissante.