L'Algérie réaffirme son "appui" aux réformes dans les pays "voisins et frères"
L'Algérie réaffirme sa "solidarité et son appui" aux réformes en cours dans les pays "frères et voisins", notamment la Libye, la Tunisie et la Syrie, a affirmé jeudi à Lisbonne le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors de la 11e conférence des chefs de la diplomatie du Dialogue 5+5.
"Notre rencontre se déroule dans un contexte particulièrement marqué par de grands bouleversement dans la région.
L'Algérie suit avec intérêt ces évolutions et réaffirme sa solidarité et son appui aux réformes en cours dans les pays frères et voisins", a déclaré M. Lamamra dans une contribution lors de cette réunion.
Il a indiqué que l'Algérie "reste attentive aux mutations que connaissent de nombreux pays arabes".
L'Algérie considère l'appui de la communauté internationale de "primordial pour accompagner efficacement les transitions dans ces pays en vue de leur permettre de surmonter les difficultés économiques, de préserver la cohésion sociale, de consolider les avancées démocratiques enregistrées et d'éviter tout dérapage qui pourrait menacer leur stabilité ainsi que celle de toute la région", a-t-il indiqué.
S'agissant de la Libye, le ministre a exprimé le soutien de l'Algérie à ce pays dans sa "transition démocratique et ses efforts consentis pour le parachèvement des édifices institutionnels, la stabilisation et la reconstruction du pays".
S'agissant de la Syrie, il a affirmé que la situation dans ce pays constitue une "préoccupation profonde", ajoutant que "le déchirement fratricide qui y perdure depuis déjà trois ans a causé plusieurs centaines de milliers de morts et près de trois millions de réfugiés".
M. Lamamra a estimé "impératif de relancer, sans délai, les négociations de Genève II sous l'égide de l'Onu, afin que, gouvernement et opposition, trouvent une solution politique et négociée à même de mettre fin à la tragédie du peuple syrien et lui épargnera des souffrances upplémentaires".
Pour ce qui est de la Tunisie, il a salué l'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne "porteuse de perspectives nouvelles pour l'édification d'un Etat de droit et d'une démocratie moderne".
Le chef de la diplomatie algérienne a saisi cette occasion pour réitérer la position de l'Algérie, "résolument projetée vers un avenir de démocratie pluraliste avancée, de sécurité et de prospérité accrue à travers la réélection, le 17 avril dernier, du président de la République, Abdelaziz Bouteflika".