Les capacités nationales de dessalement de l’eau de mer passeront de 561 millions M3/an actuellement à 2 milliards M3 annuellement à l’horizon 2024, principalement au profit des habitants des régions côtières, a affirmé lundi le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi.
Dans une allocution à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau (22 mars), organisée sous le slogan “Valorisation des ressources en eau”, M. Mihoubi a indiqué que “l’Algérie compte actuellement 11 grandes stations de dessalement d’eau de mer qui produisent plus de 561 millions M3 par an”, ajoutant que son secteur s’atèle actuellement à la réalisation de nouvelles stations dans les régions qui enregistrent un déficit en ressources en eau, pour élever les capacités de production à 2 milliards M3 par an d’ici 2024.
Les stations de dessalement d’eau de mer sont une “solution durable” qui peuvent compenser tout déficit ou pénurie de ressources en eau de surface ou souterraine, a-t-il rappelé.
Dans le même cadre, il a souligné que “l’Algérie recourt actuellement, en matière d’approvisionnement en eau potable, principalement aux eaux souterraines, suivi par les eaux de surface à raison de 33 %, puis de l’eau dessalée avec un taux proche de 17 %”.
M. Mihoubi a également mentionné que le taux de remplissage des barrages au niveau national a atteint plus de 44 %, ajoutant que les taux de remplissage des barrages diffèrent d’une région à l’autre, ainsi ils atteignaient plus de 70 % dans la région est du pays, tandis que dans la région ouest, ils sont à 25 % et dans la région du centre, 23 %.
Ces eaux peuvent être transportées en cas de besoin d’un barrage à un autre via 29 systèmes de transfert, précise le ministre.
Source APS