L’Algérie a été félicitée pour son rôle de co-facilitateur dans l’adoption, lundi à New York, de la déclaration politique par laquelle les représentants des Gouvernements s’engagent à redoubler d’effort pour atteindre la pleine et effective mise en œuvre des engagements découlant de la déclaration de Beijing sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes.
A l’occasion de la commémoration du 25ème anniversaire de la déclaration et du programme d’action de Beijing sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes, la Commission de la Condition de la Femme des Nations Unies a adopté, le 9 mars 2020, à New York, par consensus, une déclaration politique par laquelle les représentants des Gouvernements s’engagent à redoubler d’effort pour atteindre la pleine et effective mise en œuvre des engagements découlant de la déclaration de Beijing.
L’Algérie, en sa qualité de vice-président de la Commission de la Condition de la Femme a, aux côtés de l’Australie, mené les difficiles négociations ayant abouti à l’adoption de la déclaration politique commémorant le 25ème anniversaire de la déclaration et du programme d’action de Beijing, a indiqué un communiqué de la Mission de l’Algérie à l’ONU.
La tâche n’était pourtant pas aisée dans la mesure où l’Algérie et l’Australie avaient hérité d’une conjoncture marquée par des négociations très tendues l’année précédente ayant créé une atmosphère pesante.
A ce titre, l’Algérie a dû déployer ses talents de médiation et de facilitation pour permettre l’émergence d’un accord entre d’une part, les tenants d’une mise en œuvre très largement progressiste de la déclaration et du programme d’action de Beijing en mettant l’accent sur les droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles ainsi que le rôle des groupes féministes et des défenseurs des droits de l’Homme, et d’autre part, les fervents d’une perspective conservatrice de la déclaration et du programme d’action de Beijing, qui favorisent les valeurs familiales et les contextes culturels spécifiques en matière de réalisation des droits des femmes et des filles.
A l’issue des efforts persévérants de l’Algérie et de l’Australie, un équilibre délicat entre ces deux tendances divergentes a, finalement, été trouvé permettant ainsi une adoption par consensus de la déclaration politique, par les Etats membres. Cette déclaration politique se veut être un message fort des délégations pour prendre des actions concrètes afin d’assurer l’accès par toutes les femmes et les filles, à l’éducation, à la santé, à la protection sociale, au marché de l’emploi et ce, de manière équitable.
Les Etats ont également rappelé la nécessité d’assurer la participation et la représentativité des femmes au sein des processus décisionnels, l’importance de lutter contre toute les formes de violence et de mettre fin à toute discrimination envers les Femmes.
Le rôle de l’Algérie dans l’adoption consensuelle de cette déclaration politique a été largement salué par le Président de la Commission de la Condition de la Femme, le Président de l’Assemblée Générale ainsi que par l’ensemble des délégations. Ces dernières ont félicité l’Algérie et l’Australie pour leur approche constructive dans la conduite des négociations ayant permis l’émergence d’un consensus autour du texte de cette importante déclaration politique.
Source APS