
ALGER – La mise en place d’un système normatif pour les produits nationaux est nécessaire pour assurer leur conformité à l’international et contribuer ainsi à booster les exportations, notamment vers l’Afrique, a recommandé mercredi à Alger, le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE).
Cette démarche doit permettre aux produits nationaux d’intégrer au mieux le marché africain et par extension le marché international, a affirmé M. Tir dans un discours prononcé en son nom par le secrétaire général du CNESE, Mohamed El Amine Djafri, lors d’un séminaire intitulé “Normalisation et commerce international”.
De plus, la mise en place d’une “veille normative et réglementaire” à même de détecter l’information à caractère stratégique, d’identifier les menaces et de saisir les opportunités qu’offre le marché international sont les garants de la pérennité et de la continuité de la présence dans les marchés ciblés”, a indiqué le président du CNESE.
Par ailleurs, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), M. Tir a souligné l’importance d’identifier de nouvelles modalités de coopération entre les institutions spécialisées en normalisation et accréditation “afin d’optimiser leur rôle dans la modernisation de l’industrie africaine et de promouvoir les exportations des pays membres de la Zlecaf, dans le respect des normes internationales et à travers l’instauration de normes commerciales africaines communes”.
“La majorité des pays africains ont déjà engagé des politiques susceptibles de maximiser les bénéfices potentiels de l’accord tout en minimisant les risques”, a-t-il fait observer.