Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué mardi, à Alger, que le gouvernement s’était engagé dans son plan d’action à mettre en place une presse “professionnelle responsable” à travers une relation de travail assainie et débarrassée des forces n’appartenant pas à la famille des médias.
Belhimer a indiqué qu’à travers cet engagement il s’agit de parvenir à deux objectifs : le premier consistant à assainir la relation de travail au sein de la corporation, à travers la signature de conventions de branche qui concernent les conditions de travail et sociales des journalistes. Le deuxième objectif consiste à “sortir des zones d’ombre pour nous débarrasser des forces n’appartenant pas à la famille des médias”, a-t-il expliqué, précisant que ces forces sont représentées par “le travail non déclaré, le financement illicite et les prête-noms qui permettent à des individus n’ayant rien à voir avec la profession de s’introduire dans le secteur de la presse et d’usurper le métier de journaliste”.
Pour le ministre, il est question aussi de “mettre fin d’un côté à des pratiques étrangères à la profession telles que le chantage et de l’autre côté aux relations avec des forces étrangères suspectes”.
Appelant à consacrer “une pratique apaisée des libertés, à leur tête la liberté de la presse”, M Belhimer a qualifié sa rencontre avec les syndicats du secteur “d’importante et décisive” car marquant, a-t-il dit, “l’amorce d’un dialogue utile et responsable”.
Cette rencontre est également le fruit d’un travail en partenariat avec la famille des médias, conformément à l’engagement numéro 6 des 54 engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à mettre en place une presse libre sans restriction, a-t-il ajouté.
“Nous nous réunissons aujourd’hui en tant que partenaires qui travaillent ensemble pour ancrer les bases d’une presse libre et organiser en même temps la profession afin de l’extirper de l’anarchie et l’immobilisme qui la pénalisaient du fait d’un héritage lourd, représenté par les nombreux dépassements et les intérêts illégaux et autres fléaux”, a-t-il dit.
A la lumière de cette rencontre, le ministre affirme “établir un diagnostic précis sur la situation de la presse dans le but de parvenir à des solutions idoines à même de lever toutes les barrières et les obstacles qui entravent l’évolution de la corporation”.
“Nous attendons de vous tous plus d’interactivité et d’engagement afin que chacun de nous joue le rôle qui lui sied, notamment à travers le Conseil national de la presse et ses structures chargées de l’éthique professionnelle, de la délivrance de la carte de journaliste professionnel et la Médiamétrie”, a-t-il conclu.
Source APS