Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a adressé ses vœux les plus chaleureux aux musulmans à l’occasion du Ramadhan, appelant à “s’inspirer des valeurs de ce mois sacré pour instaurer un monde plus juste”.
Dans un message spécial pour l’occasion, M. Guterres a souligné que le Ramadhan est un mois de “réflexion et d’apprentissage” et représente un moment où “nous nous rassemblons dans un esprit de compréhension et de compassion, liés par les liens de notre humanité commune”.
Le Secrétaire général a souligné que le message des Nations Unies vise également à promouvoir le dialogue, l’unité et la paix.
Il a ajouté: “En ces temps difficiles, mon cœur déborde de sympathie et de prières pour ceux qui souffrent des ravages du conflit, du déplacement et de la douleur. J’ajoute ma voix à tous ceux qui observent le mois de Ramadhan, appelant à la paix, au respect mutuel et à la solidarité”.
M. Guterres a appelé à “s’inspirer des valeurs de ce mois béni pour instaurer un monde plus juste et équitable pour tous”.
Plus tôt ce mois-ci, l’Assemblée générale des Nations Unies a convoqué un événement de haut niveau pour commémorer la première Journée internationale contre l’islamophobie.
Lors de son discours, prononcé à cette occasion, le secrétaire général a qualifié l’islamophobie de poison. Il a déclaré que “les musulmans du monde, qui sont au nombre d’environ deux milliards, sont l’incarnation de l’humanité dans toute sa diversité”, notant qu'”ils viennent de tous les coins du globe, mais qu’ils sont souvent confrontés à l’intolérance et aux préjugés sans autre raison que leur foi”.
M. Guterres a déclaré que le message de paix et de compassion apporté par l’islam, il y a plus de 1 400 ans, est “une source d’inspiration pour les peuples du monde entier”.
Il a souligné que le mot Islam lui-même est dérivé de la même racine que le mot paix.
Il a dit avoir vu par lui-même, lorsqu’il était Haut-Commissaire pour les réfugiés, “a générosité des pays musulmans qui ont ouvert leurs portes à ceux qui ont été contraints de fuir leurs foyers, à une époque où de nombreux autres pays fermaient leurs frontières”.
Source APS