L'Algérie et le Portugal décidés à coopérer dans la nanotechnologie et le biomédical
L'Algérie et le Portugal ont décidé de coopérer dans les domaines de la nanotechnologie, la science biomédicale et la sismologie, ont indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, et le ministre portugais de l'Education et de la Science, Nuno Crato.
Dans une déclaration à la presse au terme de leurs entretiens, MM. Mebarki et Crato, ont affirmé que le renforcement de la coopération de leurs départements ministériels dans les domaines de la nanotechnologie, la biotechnologie et la sismologie, constituait désormais une "priorité".
"Nous avons progressé durant ces deux jours de travail d'une façon rapide et efficace. Nous avons identifié trois ou quatre thèmes principaux pour développer notre coopération", a indiqué à cette occasion M. Crato. Les domaines ciblés par les deux parties sont, a-t-il dit, la nanotechnologie, la formation avancée des chercheurs et des futurs chercheurs, la sismologie et la science biomédicale, notamment la lutte contre le cancer.
A compter de cette année, des groupes de doctorants algériens bénéficieront d'un encadrement algérien et portugais durant la préparation de leur thèse, a fait savoir M. Crato.
De son côté, M. Mebarki, a indiqué que ses entretiens avec son homologue portugais, élargis aux experts des deux pays, s'inscrivent dans le cadre d'un agenda arrêté, d'un commun accord, en janvier dernier.
La visite de Crato a permis aussi d'établir des "mécanismes" visant la facilitation des déplacements des chercheurs et des scientifiques entre l'Algérie et le Portugal, l'identification des moyens de financement des projets bilatéraux, a-t-il fait savoir.
Des rendez-vous ont été, par ailleurs, fixés pour organiser le travail des membres du Comité mixte d'experts algéro-portugais, dans le cadre d'un procès-verbal (PV) de réunion signé entre les deux ministres au terme de leurs entretiens tenus au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.