Lamamra souligne la coordination étroite algéro-nigérienne en matière sécuritaire
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a souligné mercredi à Niamey la coordination étroite existant entre l’Algérie et le Niger en matière sécuritaire. "Nous connaissons la coordination étroite qui existe entre nos deux pays, nos deux Présidents et nos deux ministres des Affaires étrangères", a indiqué à la presse M. Lamamra en marge des travaux de 3e réunion ministérielle des pays membres du processus de Nouakchott.
"Nous connaissons également la fermeté, qui est celle du Niger et qui est partagée avec l’Algérie, de tout ce qui a trait à la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé", a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie algérienne a souligné "le rôle important joué par le président du Niger, Mohamed Issoufou, dans l’agenda de paix et de sécurité de l’Afrique, d’une manière générale, et dans l’agenda de développement de notre continent, dans les perspectives post-2015 et aussi dans les questions de paix et de sécurité affectant l’espace sahélo-saharien".
Il a salué, par ailleurs, la tenue de la 3e réunion ministérielle du processus de Nouakchott à Niamey. "J'ai un grand espoir que les résultats des travaux seront à la mesure des engagements de nos deux pays et des attentes de nos deux peuples".
Concernant le processus de Nouakchott, il a expliqué que ce mécanisme "est venu avec une vision plus complète parce qu’elle consiste à parachever en fait l’architecture africaine de paix et de sécurité en se basant sur les réalités et les enseignements que nous avons tirés de l’expérience malheureuse que nous avons vécu dans le cas de la crise malienne".
"Nous avons appris qu’il faut compter sur nous même, mais le compter sur soi collectif devrait dépasser le cadre d’une seule région", a-t-il dit, relevant que "la CEDEAO n’était pas la seule concernée, puisque par les défis de la situation au Mali, nous avons bien vu que la contribution du Tchad a été très significative".
Il a affirmé, en outre, que les contributions venant de l’Algérie et de la Mauritanie "ont consisté à sécuriser leurs propres frontières et à veiller à ce que les groupes terroristes et criminels ne trouvent pas de base de replis et de base arrière dans les territoires des deux pays".