L’expérience de l’Algérie dans le développement de l’agriculture familiale est à transmettre à d’autres pays qui ont besoin de soutien technique et d’accompagnement dans ce domaine, a relevé lundi, à Souk Ahras, le représentant en Algérie de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Nabil Assaf.
“L’agriculture familiale contribue à 80 % à la production agricole mondiale et participe en Algérie au développement local et à l’amélioration des revenus des ménages en zones rurales”, a indiqué à l’APS M. Assaf en marge d’un stage national de formation aux techniques de plantation de la figue de barbarie regroupant durant 4 jours 30 formateurs de différentes wilayas du pays au siège de la Chambre locale d’agriculture.
Appelant à l’adoption d’une stratégie nationale d’encouragement de l’agriculture familiale, le même spécialiste a considéré que cette forme d’agriculture constitue “une école où les pratiques et expériences agricoles depuis la plantation à la commercialisation se transmettent de père en fils”.
Il a également relevé l’importance de la vulgarisation agricole pour l’acquisition de nouvelles pratiques à plus hauts rendements, qui permettent de passer d’une production d’autosuffisance familiale à une production qui réponde aux besoins des ménages des villes.
M.Assaf a inscrit ce stage de formation, destiné aux formateurs, dans le cadre d’un projet mené par la FAO conjointement avec le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et l’Institut national de recherche agronomique d’Algérie (INRAA), en vue d’élaborer une stratégie nationale de valorisation de la figue de barbarie.
Il a affirmé, à ce propos, que la wilaya de Souk Ahras est “leader” dans le développement de la filière de la figue de barbarie.
Le directeur de l’INRAA, Rachid Bouyahiaoui, coordinateur national de ce projet, a relevé que ce stage constitue la base pour une stratégie nationale de développement de la filière de figue de barbarie, dans le cadre d’un programme financé par la FAO visant le développement de la plantation de cette plante et les activités liées à la transformation de ce fruit.
Rappelant les multiples usages alimentaires, cosmétiques et thérapeutiques de la figue de barbarie, le même cadre a exhorté les futurs formateurs à valoriser les connaissances qu’ils recevront durant ce stage, encadré par un expert italien.
Source APS