
La Mission permanente de l’Angola auprès des Nations Unies a souligné devant la Quatrième Commission de l’ONU l’urgence de parvenir à une solution durable au conflit du Sahara occidental, appelant les parties à engager à nouveau des négociations afin d’accélérer une solution pacifique conformément au droit international et dans le respect des frontières.
Intervenant lors du débat général conjoint de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission), la représentante angolaise, Maria De Jesus Ferreira, a mis l’accent, mercredi, sur “l’urgence de parvenir à une solution pacifique, juste et durable au conflit du Sahara occidental”.
“Nous encourageons les parties au différend (Front Polisario/Maroc) à engager à nouveau des négociations afin d’accélérer une solution pacifique conformément au droit international et dans le respect des frontières”, a dit Maria De Jesus Ferreira.
A cet égard, elle a souligné l’impératif de nommer un nouvel envoyé personnel pour le Sahara occidental qui représente, d’après elle, “une question qui mérite à la fois une attention et une considération urgentes afin d’accélérer le processus devant mener à l’organisation d’un référendum au profit du peuple sahraoui”.
Par la même occasion, la diplomate congolaise, a réaffirmé le soutien de son pays pour “une solution juste et durable et mutuellement acceptable conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies”.
Et d’ajouter: ” Nous encourageons la mise en œuvre du Plan de règlement de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine (OUA), accepté par les deux parties et approuvé par le Conseil de sécurité en 1990 et 1991 en vue de mettre en œuvre le mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO)”.
En conclusion, la représentante a réitéré le soutien de l’Angola aux efforts internationaux de la 4e commission dans la recherche de solutions durables pour les territoires non autonomes et tous les peuples, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies et aux dispositions du droit international.
Le Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique, est occupé par le Maroc depuis 1975 avec le soutien de la France. En 1966, il a été inscrit sur la liste des territoires non autonomes donc, éligible à l’application de la résolution onusienne 1514 pour l’indépendance des pays et peuples colonisés.
Le Botswana réaffirme son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui
La délégation du Botswana a réaffirmé devant la 4ème Commission des Nations Unies sa position en faveur du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant le chef de l’ONU à accélérer le processus de nomination d’un nouvel émissaire pour le Sahara occidental et à relancer le processus de paix.
S’exprimant lors du débat général conjoint de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission), dont les travaux ont débuté mardi 14 octobre, le représentant du Botswana auprès de l’ONU, a réaffirmé, mercredi, le soutien de son pays au droit inaliénable à l’autodétermination des peuples colonisés dans les territoires non autonomes (NSGT), dont le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
A cet égard, il a réaffirmé “la solidarité du Botswana avec le peuple du Sahara occidental et sa position en faveur d’une solution pacifique, juste et durable conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité”.
L’intervenant a noté, dans ce contexte, que l’exercice du droit à l’autodétermination “n’était pas seulement une question politique, mais il offrait aussi aux peuples colonisés la possibilité de décider du sort de leurs sociétés et de leurs économies”.
A cet effet, il a demandé au nom de son pays au Secrétaire général d’”accélérer le processus de nomination d’un nouvel Envoyé personnel pour le Sahara occidental et de relancer le processus de paix”.
En conclusion, le diplomate botswanais, a réitéré l’attachement du Botswana aux travaux du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuple coloniaux (comité des 24).
Source APS