Des partis politiques ont plaidé mercredi, au 11ème jour de la campagne électoralepour les législatives du 4 mai, en faveur d’une gouvernance plus décentralisée et d’un système fiscal équitable. Dans ce sens, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, qui a animé un meeting populaire à Relizane, a appelé à une gestion et une gouvernance “plus décentralisées”.
Rappelant que le pays a recouvert la sécurité et la stabilité et est engagé sur la voie du développement et de la promotion de l’investissement, M. Ouyahia a toutefois estimé qu’une bonne gouvernance “nécessite davantage de décentralisation qui doit surtout se développer au niveau des communes”.
Le SG du RND a, en outre, invité les citoyens à s’unir et à faire preuve d’esprit de civisme et de détermination pour lutter contre la corruption et améliorer la gestion du pays.
Pour sa part, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a assuré, depuis Djelfa, que les candidats de son parti, en lice pour les législatives du 4 mai prochain, vont lutter pour le confortement d’un système fiscal équitable.
Mme Hanoune a promis que les candidats de son parti s’engagent à “lutter contre la spoliation de l’argent public et la corruption, à travers la présentation d’un projet de loi, tout en demandant des comptes à tout responsable ayant dilapidé des deniers publics”.
Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, était également sur le terrain en animant un meeting populaire à Jijel lors duquel il a appelé les citoyens à se diriger “avec force” vers les urnes pour favoriser le changement en choisissant les listes des candidats de sa formation politique “qui sauront servir les intérêts du peuple et en faire un partenaire effectif dans l’exercice du pouvoir pour une meilleure gestion des affaires publiques”.
Il a également plaidé en faveur de la participation de la femme à la prise de décision en application des droits que lui accorde la Constitution.
Depuis Ouargla, le président du parti Tajamoue Amel Djazair (TAJ), Amar Ghoul, a mis en avant l’importance d’une gestion “rationnelle” des deniers publics, plaidant pour un “soutien social direct” aux catégories vulnérables et à faibles revenus.
Il a précisé que son programme électoral préconise notamment l’amélioration des conditions de vies des populations à travers le renforcement des acquis socio-économiques.
Le président de TAJ a mis en exergue l’importance de diversifier l’économie nationale hors hydrocarbures et de réhabiliter les régions du Sud et des Hauts-Plateaux.
De son côté, le secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, a affirmé à Souk Ahras que les législatives permettront de “passer le flambeau de la génération des moudjahidine à celle de l’indépendance et de la jeunesse qui préserveront l’Algérie et son unité”.
Affirmant que le programme du FLN était “celui du président de la République Abdelaziz Bouteflika qui est le président de tous les Algériens et le président du FLN”, Ould Abbès a passé en revue les réalisations du pays depuis 1999 dont plus de 3 millions de logements.
Enfin, il a appelé les citoyens à voter massivement le jour du scrutin pour “préserver la paix et la stabilité du pays”.